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Écrit par Administrator   
Mercredi, 09 Décembre 2009 16:39

Le mot du directeur

Les choses évoluent, les rapprochements se font, les Universités marseillaises se réorganisent pour une plus grande cohérence, pour une plus grande lisibilité nationale et internationale. 

Il y a peu encore, pour les gens du nord, la vision universitaire marseillaise donnait l’impression d’un champ de bataille : trois universités, portant des thématiques voisines, qui se concurrencent et s’affrontent depuis les origines. Des origines pourtant peu lointaines 1960-1970, peu lointaines pour l’histoire, mais proches pour une carrière d’enseignants-chercheurs. Les animosités justifiées ou non s’éteignent par les départs en retraites, les jeunes enseignants-chercheurs ne reprennent pas le combat des anciens, ils ne reprennent d’ailleurs souvent aucun combat, ne sachant pas toujours, selon leur pôle de recherche d’appartenance, à quelle université ils émargent. 

Dans le domaine de l’environnement, partagé à la fois par les trois structures scientifiques de Marseille, mais aussi par celles d’Aix-en-Provence (géographie, droit, sociologie, ..), le besoin de rapprochement est d’autant plus impératif qu’il est thématique et non plus disciplinaire. Comment se fera ce regroupement, sur quelles bases et avec quelles structures ? Nul ne sait pour l’instant, mais il nous faudra vaincre la crainte de « l’autre » et construire ensemble. Dans un précédent quadriennal, nous avons construit des masters entre universités, il nous faudra construire dans le prochain quadriennal, des licences interuniversitaires. 

Le domaine de l’environnement est en plein essor, il se diversifie et se créent alors de nouveaux besoins : nouvelles méthodes d’études des impacts anthropiques, nouvelles analyses pour mesurer la qualité des milieux, besoin enfin d’une meilleure connaissance de la société, de ses attentes et ses contraintes. Une seule certitude : on ne pourra pas continuer à dilapider les ressources et les espaces. Mais les crédits ne suivent pas les discours politiques. Pour bon nombre d’entre nous, obtenir quelques crédits supplémentaires représente des heures de rédaction, de bibliographie, de contacts ; tout n’est pas du temps perdu, mais il faut reconnaitre qu’une grande partie de ce temps pourrait être mieux utilisé. Dans le monde de l’industrie que nous fréquentons, qui pourrait comprendre le recrutement d’un personnel auquel on ne donne pas les moyens de travailler ? 

Peu de moyens, peu de postes, des salaires peu attractifs pour des étudiants sur-diplômés, je ne reprendrai pas les missions de « Sauvons la recherche » mais la faiblesse du flux d’étudiants vers les filières de recherche, confirme qu’ils font, eux aussi, la même analyse de la situation ; aujourd’hui la plupart s’orientent vers des filières professionnelles.

Le domaine de l’environnement est le lieu d’une interaction permanente recherches-applications. Les filières professionnelles, bien ciblées et portées par des enseignants-chercheurs et des professionnels de grandes valeurs sont aujourd’hui très attractives pour les étudiants. Les nombreuses possibilités de formation doivent devenir le champ de l’université : des formations diplômantes de qualité, labellisées à l’international ! A nous de relever le défi, développons encore les filières professionnelles, des formations en alternance, utilisons des contrats d’apprentissage, développons des formations courtes qui s’inscrivent dans le cadre du « Droit individuel à la formation », l’université doit s’inscrire dans la formation continue. Bon nombre de nos anciens étudiants de l’IUP Génie de l’Environnement, confirment la pertinence d’une formation robuste, pluridisciplinaire qui leur a permis de s’adapter très rapidement à des missions variées et des postes très différents.

Bon nombre de nos collègues enseignants-chercheurs ont pris la direction de filières professionnelles, et c’est un travail lourd, un travail de tous les jours : choix puis accueil des différents professionnels intervenants, les stages, les bilans, le suivi individuel des étudiants, c’est beaucoup de temps pris sur les « autres vies », la vie de famille, la vie de recherche aussi, alors même, qu’aujourd’hui encore, c’est le dossier scientifique qui dirige l’évolution d’une carrière. Qu’ils soient ici tous remerciés pour leur investissement, car ils font évoluer les choses et j’espère que d’ici peu, la carrière d’un enseignant-chercheur sera véritablement évaluée sur les deux aspects de notre métier.

Pour les personnels d’encadrement administratif et pédagogique le travail est beaucoup plus lourd, les tâches beaucoup plus variées que dans d’autres services, les réponses aux étudiants, aux professionnels, aux enseignants sont souvent individualisées, elles sont prises sur des laps de temps courts. Plus de travail et pourtant de la bonne humeur, quel est le secret ? Le secret c’est une bonne relation administration-pédagogie-enseignement-recherche entre les différents acteurs : tous sont écoutés, tous apportent un meilleur fonctionnement à la structure.

L’avenir immédiat pour notre département ? 

  • Le retour des maquettes d’enseignement du quadriennal, les deux licences professionnelles ont déjà reçu un avis favorable du Ministère ; pour les autres formations, les retours sont pressentis en mars prochain.
  • La création d’une grande composante « environnement, société, développement,… » une UFR où se retrouveraient, la biodiversité, la chimie de l’environnement, la sociologie de l’environnement, la géologie et la géographie aujourd’hui fragmentées sur trois composantes. Deux cents personnels autour d’une structure administrative et pédagogique forte, bien implantée sur Saint-Charles et Aix-Schuman. Les dernières discussions et assemblées ont montré que ce souhait était partagé par tous et qu’il est devenu une nécessité pour travailler au regroupement thématique avec les autres universités marseillaises. Nous travaillons à développer un projet avec les responsables des différentes équipes concernées.

Pour beaucoup, l’IUP ENTES et le DENTES c’est la même chose. C’est vrai et faux à la fois. L’ l’IUP est une forme d’enseignement qui a fait ses preuves, qui a permis le partage en commun des approches de l’environnement et pourtant par un jeu d’économie ministérielle, l’IUP s’éteindra en septembre 2008. Le DENTES continue de se développer avec cette approche transdisciplinaire à travers des licences et des masters beaucoup l’ont compris et nous avons maintenant encore plus d’étudiants. L’esprit reste le même, accueil de chacun, étudiants, professionnels chargés de cours, enseignants, administratifs autour d’un projet commun, la gestion de l’environnement.

 

Rémi CHAPPAZ,  le 29 Février 2008.

Mise à jour le Mercredi, 09 Décembre 2009 16:44
 
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Écrit par Administrator   
Mercredi, 09 Décembre 2009 16:49

Le mot du directeur

Les choses évoluent, les rapprochements se font, les Universités marseillaises se réorganisent pour une plus grande cohérence, pour une plus grande lisibilité nationale et internationale. 

Il y a peu encore, pour les gens du nord, la vision universitaire marseillaise donnait l’impression d’un champ de bataille : trois universités, portant des thématiques voisines, qui se concurrencent et s’affrontent depuis les origines. Des origines pourtant peu lointaines 1960-1970, peu lointaines pour l’histoire, mais proches pour une carrière d’enseignants-chercheurs. Les animosités justifiées ou non s’éteignent par les départs en retraites, les jeunes enseignants-chercheurs ne reprennent pas le combat des anciens, ils ne reprennent d’ailleurs souvent aucun combat, ne sachant pas toujours, selon leur pôle de recherche d’appartenance, à quelle université ils émargent. 

Dans le domaine de l’environnement, partagé à la fois par les trois structures scientifiques de Marseille, mais aussi par celles d’Aix-en-Provence (géographie, droit, sociologie, ..), le besoin de rapprochement est d’autant plus impératif qu’il est thématique et non plus disciplinaire. Comment se fera ce regroupement, sur quelles bases et avec quelles structures ? Nul ne sait pour l’instant, mais il nous faudra vaincre la crainte de « l’autre » et construire ensemble. Dans un précédent quadriennal, nous avons construit des masters entre universités, il nous faudra construire dans le prochain quadriennal, des licences interuniversitaires. 

Le domaine de l’environnement est en plein essor, il se diversifie et se créent alors de nouveaux besoins : nouvelles méthodes d’études des impacts anthropiques, nouvelles analyses pour mesurer la qualité des milieux, besoin enfin d’une meilleure connaissance de la société, de ses attentes et ses contraintes. Une seule certitude : on ne pourra pas continuer à dilapider les ressources et les espaces. Mais les crédits ne suivent pas les discours politiques. Pour bon nombre d’entre nous, obtenir quelques crédits supplémentaires représente des heures de rédaction, de bibliographie, de contacts ; tout n’est pas du temps perdu, mais il faut reconnaitre qu’une grande partie de ce temps pourrait être mieux utilisé. Dans le monde de l’industrie que nous fréquentons, qui pourrait comprendre le recrutement d’un personnel auquel on ne donne pas les moyens de travailler ? 

Peu de moyens, peu de postes, des salaires peu attractifs pour des étudiants sur-diplômés, je ne reprendrai pas les missions de « Sauvons la recherche » mais la faiblesse du flux d’étudiants vers les filières de recherche, confirme qu’ils font, eux aussi, la même analyse de la situation ; aujourd’hui la plupart s’orientent vers des filières professionnelles.

Le domaine de l’environnement est le lieu d’une interaction permanente recherches-applications. Les filières professionnelles, bien ciblées et portées par des enseignants-chercheurs et des professionnels de grandes valeurs sont aujourd’hui très attractives pour les étudiants. Les nombreuses possibilités de formation doivent devenir le champ de l’université : des formations diplômantes de qualité, labellisées à l’international ! A nous de relever le défi, développons encore les filières professionnelles, des formations en alternance, utilisons des contrats d’apprentissage, développons des formations courtes qui s’inscrivent dans le cadre du « Droit individuel à la formation », l’université doit s’inscrire dans la formation continue. Bon nombre de nos anciens étudiants de l’IUP Génie de l’Environnement, confirment la pertinence d’une formation robuste, pluridisciplinaire qui leur a permis de s’adapter très rapidement à des missions variées et des postes très différents.

Bon nombre de nos collègues enseignants-chercheurs ont pris la direction de filières professionnelles, et c’est un travail lourd, un travail de tous les jours : choix puis accueil des différents professionnels intervenants, les stages, les bilans, le suivi individuel des étudiants, c’est beaucoup de temps pris sur les « autres vies », la vie de famille, la vie de recherche aussi, alors même, qu’aujourd’hui encore, c’est le dossier scientifique qui dirige l’évolution d’une carrière. Qu’ils soient ici tous remerciés pour leur investissement, car ils font évoluer les choses et j’espère que d’ici peu, la carrière d’un enseignant-chercheur sera véritablement évaluée sur les deux aspects de notre métier.

Pour les personnels d’encadrement administratif et pédagogique le travail est beaucoup plus lourd, les tâches beaucoup plus variées que dans d’autres services, les réponses aux étudiants, aux professionnels, aux enseignants sont souvent individualisées, elles sont prises sur des laps de temps courts. Plus de travail et pourtant de la bonne humeur, quel est le secret ? Le secret c’est une bonne relation administration-pédagogie-enseignement-recherche entre les différents acteurs : tous sont écoutés, tous apportent un meilleur fonctionnement à la structure.

L’avenir immédiat pour notre département ? 

  • Le retour des maquettes d’enseignement du quadriennal, les deux licences professionnelles ont déjà reçu un avis favorable du Ministère ; pour les autres formations, les retours sont pressentis en mars prochain.
  • La création d’une grande composante « environnement, société, développement,… » une UFR où se retrouveraient, la biodiversité, la chimie de l’environnement, la sociologie de l’environnement, la géologie et la géographie aujourd’hui fragmentées sur trois composantes. Deux cents personnels autour d’une structure administrative et pédagogique forte, bien implantée sur Saint-Charles et Aix-Schuman. Les dernières discussions et assemblées ont montré que ce souhait était partagé par tous et qu’il est devenu une nécessité pour travailler au regroupement thématique avec les autres universités marseillaises. Nous travaillons à développer un projet avec les responsables des différentes équipes concernées.

Pour beaucoup, l’IUP ENTES et le DENTES c’est la même chose. C’est vrai et faux à la fois. L’ l’IUP est une forme d’enseignement qui a fait ses preuves, qui a permis le partage en commun des approches de l’environnement et pourtant par un jeu d’économie ministérielle, l’IUP s’éteindra en septembre 2008. Le DENTES continue de se développer avec cette approche transdisciplinaire à travers des licences et des masters beaucoup l’ont compris et nous avons maintenant encore plus d’étudiants. L’esprit reste le même, accueil de chacun, étudiants, professionnels chargés de cours, enseignants, administratifs autour d’un projet commun, la gestion de l’environnement

 
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Écrit par Administrator   
Mardi, 01 Décembre 2009 22:58

Le  Département Environnement Technologies et Société(DENTES)a été créé en 1992 pour développer une démarche d'enseignement universitaire pluridisciplinaire, Sciences et Technologies mais aussi Sciences Humaines et Sociales.  Fort de la participation de nombreux professionnels (environ 150 ) le DENTES a parfaitement assumé la transition d'un Institut Universitaire Professionnalisé à la délivrance de licences et masters professionnels adaptés au marché de l'emploi.
 

Le mot du directeur

Offre de formation

L’approche globale et pluridisciplinaire des problématiques environnementales, privilégiée dans l’IUP, perdure dans toutes les filières créées au sein du DENTES.
 

  • Licence Sciences et Technologies (bac+3) :  Sciences de la Terre et de l’Environnement, préparée en 3 années dont 1 parcours est géré par le DENTES : Environnement Technologies et Société  (E.T.S.).
     
     
  • Licences Professionnelles (bac+3), préparées en une année, à partir d'un bac+2 validé (120 crédits) :
    • Protection de l’Environnement  (spécialité : Aménagement Paysager)
    • Production végétale ( spécialité VaCoPAM, Valorisation et Commercialisation des Plantes Aromatiques Méditerranéennes )
       
       
  • Masters à finalité professionnelle :
    • Master Sciences de l’Environnement Terrestre  ( SET )dont le DENTES gère ou co-gère les spécialités suivantes :
      • Gestion de l’Eau et des Milieux Aquatiques, GEMA
      • Gestion des Risques Naturels et Technologiques, GERINAT
      • Médiation et Formation en Biologie et Géologie, MEDIAFORM

        ainsi que le parcours
        EEB, Environnement, Energie et Bioprocédés de la spécialité Management de l’Environnement, Valorisation et Analyse, MAEVA

          
    • Master Pathologie Humaine dont le DENTES co-gère la spécialité professionnelle Société, Environnement et Enjeux Sanitaires, SENS.
    Mise à jour le Mercredi, 19 Mai 2010 12:45